Planète Verte (la) Vol.4 - Actualité manga

Planète Verte (la) Vol.4 : Critiques 466g2w

Midori No Hoshi 3s5x1k

Critique du volume manga 6e1d41

Publiée le Jeudi, 05 Juin 2025 72511s

Ramenée de force dans la ville haute par Damaya et ses sbires pour accomplir malgré elle son "rôle" de machine à enfanter, Midori dépérit et songe même au suicide en pensant à son bien-aimé Takaichi, qu'elle pense décédé. Ce qu'elle ignore, c'est que celui-ci est toujours en vie... mais dans un état mental déplorable. N'ayant rien pu faire pour protéger celle qu'il aime, le jeune homme est devenu une loque, se laissant aller et devenant même imbuvable avec les batraciens, sous l'oeil triste du jeune Ponzhi qui lui faisait tant confiance. Le seul destin qui semble l'attendre désormais, c'est de rentrer sur Terre avec Yamomoto, qui a fermé boutique et qui a fini de réparer le vaisseau... Mais dans le fond, est-ce vraiment ce que les deux humains souhaitent ? Ont-ils encore vraiment une place sur leur planète bleue d'origine après tout ce temps ? N'ont-ils pas trouvé quelque chose de plus précieux sur la planète verte ? Et surtout, Takaichi saura-t-il se remuer pour préserver ce en qui il tient ? Les réponses à ces interrogations n'offrent aucune surprise particulière: jusqu'au bout, Keigo Shinzo reste plutôt en terrain conquis dans les rebondissements... ce qui l'empêche aucunement d'amener très correctement une dernière ligne droite attachante, rythmée et aboutie à son oeuvre. Pour cela, l'auteur peut compter sur une très bonne narration visuel: au fil de planches au découpage soigné, l'auteur impose un rythme qui sait s'emballer quand il le faut pour faire ressortir comme il se doit nombre d'instant décisifs, comme celui où Takaichi reprend du poil de la bête pour foncer vers son objectif, ou celui où, dans les escaliers, son entente avec l'indispensable Ponzhi brille à nouveau. Dans ce récit entraînant, Keigo Shinzo cristallise suffisamment ses principales idées autour de l'acceptation des différences de culture, de la possibilité de trouver sa place partout tant qu'il y a de la tolérance et des relations positives, et du besoin d'échapper à la conditions qu'on veut nous imposer. Quant au côté "élu" du personnage principal qualifié de "tournesol" et de sauveur du destin de cette planète, il est certes un peu rushé dans la dernière ligne droite, mais se voit toutefois assez bien et plutôt malicieusement détourné par le mangaka, qui ne fait pas de Takaichi un véritable élu mais bien un homme qui a fini par choisir son destin. A l'arrivée, La Planète Verte est une expérience de lecture intéressante, portée avant tout par un univers et des personnages qui, dans l'ensemble, ont de quoi vite devenir attachants au-delà de leurs hésitations et moments d'errance (et ce sont bien ces failles à affronter qui, dans le fond, les rendent encore plus attachants). En tant que première série longue (comprendre par là, histoire de plus d'un tome) de la carrière de Keigo Shinzo, l'oeuvre a assurément des petits défauts, mais elle voit surtout l'auteur continuer d'affiner et d'affirmer les qualités qui feront la force de ses mangas suivants. 3a733y


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs